vendredi 12 février 2010

Past is past

ILs ne me manquent pas.


On pense toujours qu'on ne se relèvera jamais.. Que cette perte ci est la fin de tout.. On pleure à en finir déséchée.. On se perd dans les ruelles, le regard rivé sur nos pieds qui avancent mécaniquement vers quelque chose, on ne sait pas quoi, quelque chose qu'on devine sans couleur. On avance sans espoir. On se perd.
Peu à peu, à force de colère et de fatigue, on lâche prise. On oublie. Et peut être est-ce le plus difficile.. Ce moment ou l'on se rend compte que "ça passe malgrés tout, ça passe toujours".
Alors, on respire à nouveau. On s'assied sur ce banc, une cigarette à la main et on regarde passer les gens, on regarde passer le train.. Et on ne le prend pas.. On attend.. Que quelqu'un en sorte. Sur le quai de la gare, on expire la fumée en regardant le ciel et on attend, on espère à nouveau.. On ferme les yeux et on prie pour que quelqu'un sorte du train quand on les ouvrira.

La vérité c'est que mes yeux restent fermés..
Ce n'est pas lui qui me manque. Ce n'est pas son visage, ni sa peau ni son odeur. Ce n'est pas sa voix.. ses sourires ou ses bras.. Toutes ces choses qui lui sont propre, je les ai oubliées de toute manière. Alors non.. ce n'est pas lui qui me manque. Je survis à cela.
Ce qui me manque, les yeux fermés, c'est une chaleur, un souffle. C'est un poids sur mon corps, une caresse, une pression tout autour de ma taille..

Je vais bien. Mon cœur bat.
Mais il ne bat pour personne et aucun cœur ne bat pour moi.

1 commentaire:

  1. Cette perte.. C'est de cela que j'ai peur. Tu es plus forte que tu ne le crois tu vois.

    Je t'aime cousine.

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