lundi 24 mai 2010

The evening train may be too late


J'aime prendre le train.

J'ai regardé pendant tout le trajet les nuages faire la course.. bordés d'une douce couleur. Un rapide retour dans mes rêves d'enfant pleins de rebonds-cotons sur les mousses roses bonbons..

C'est dans les trains qu'on peut voir danser les câbles électriques au dessus de nos têtes. Hypnotisant comme la danse d'un sachet porté par le vent*. La beauté se trouve si souvent où on ne l'attend pas.

*American Beauty

jeudi 20 mai 2010

C'est quelqu'un qui m'a dit..







Vous voulez que je vous dise un secret ?

La vie est une fourchette à deux dents.









From Unmade Beds

Unmade beds



Deux semaines chez moi. Exil. Je tourne en rond. Douce et terrible à la fois, cette solitude. Le temps s'est arrêté. Je vois passer les jours et les nuits, ne sais plus quand je suis. Les films défilent devant mes yeux. Des films qui parlent de coups de foudre! D'amour! D'aventure! Je vagabonde nue-pied dans ma maison vide. Je laisse mes cheveux humides, attachés, prendre la forme du tourbillon sous l'élastique. Et quand la nuit tombe, que je leur rends leur liberté, l'odeur du shampoing resté emprisonné toute la journée explose dans l'air.
C'est ainsi que, les cheveux en moustache.. je vis comme un chat errant, seule, sous les étoiles. Vos nuits sont mes jours. Pour l'un de mes plus grands petit-plaisirs.
Pictures from Unmade beds

lundi 17 mai 2010

*.*


Bande Originale du film
500 days of Summer
dans la marge
.


Fomos ao jardim

Il n'est plus là. Je ne le montre pas mais il me manque. Son rire surtout.
Avant aujourd'hui, je ne m'était pas réellement mise à sa place. Je n'avais pas vu cette tristesse qui trône désormais dans son regard. Ce sourire qu'elle ne pense jamais vraiment. Et ses mains qui n'ont plus de force. On dirait qu'elle survit désormais.
Chez nous, il n'est pas de coutume de montrer aux autres ses sentiments. Chez nous, on ne ressent pas le besoin de le montrer, ni de le dire. Alors.. jusqu'à aujourd'hui.. je n'avais pas réalisé que ces deux la s'aimaient, comme je n'aimerai surement jamais.
Et il n'est plus là maintenant.. Et elle est seule. Et le monde ne s'est pas arrêté de tourner. La vie continue et son cœur bat toujours.. Plus rien n'a de sens mais elle reste là.

I believe in fairies

Cher journal

Il est 3h56 et je ne trouve pas le sommeil. Ce film a éveillé en moi des craintes endormies. Oh.. je sais.. elles ne dorment jamais vraiment avec moi. Mais je me suis surprise à pleurer encore plus fort une fois le générique terminé. The end. Et pourtant, un torrent de larmes qui n'en finissent plus de rouler sur mes joues.
Je tremble. L'amour me fait peur. Je ne me sens pas capable de porter sur mes épaules le poids d'une émotion si forte, d'une douleur si grande. Dépendre d'un être, être le tout d'une vie. En serais-je un jour capable? Se trouve-t-il sur mon chemin, un peu plus en avant? La vie sera-t-elle assez clémente? Me laissera-t-elle le temps et la chance d'arriver jusqu'à ce point où le bonheur m'attend? M'attend-t-il seulement?

Je me demande.. peut-on vivre et mourir sans jamais avoir aimé?

Picture from The notebook

dimanche 9 mai 2010

Here am I in my little bubble


There goes the fear.
I'm afraid of bees, afraid of the dark, afraid of the world, afraid of the men. I'm afraid of the life and its dangers, afraid of the narrow streets and the corners, afraid of the crowd and of being alone, afraid of the death, of the noise, the silence in my head, sometimes..

When you faced the fear.. you stop thinking that IT only happen to the others, and start thinking that it WILL happen to you soon or later. And then.. you hardly can close your eyes.

"What happened then? What always happens.. Life."
500 days of summer

vendredi 7 mai 2010

Larsen

Prescription d'anti-douleur..










&..

dimanche 2 mai 2010

Meet me on the roof top..

.. Caresses furtives que je laisse se perdre.. la main, quand il me prête son feu.. l'épaule lorsqu'il est assis près de moi.
Embrassons nous l'air de rien, d'une bise innocente.. Et mon esprit vacillera alors lorsque mes lèvres se trouveront au plus près de sa peau. Personne ne voit. Personne n'entend. Et mon cœur accélère quand devant les toits de Paris je le retrouve et m'abandonne à lui, à l'abri des regards, poursuivie par le temps et l'univers tout entier. Son tictac toque.. derrière la porte que l'on guette du coin de l'œil.. Il peut bien nous menacer autant qu'il veut. Nos minutes sont plus longues que les vôtres.

La lutte reprend, pour s'arracher à ses baisers.. Elle est douce. Autant qu'un réveil. Autant qu'une main qui nous frôle avec intention..

Le jour se lève sur les toits de Strasbourg, il nous chasse. Rentrons et laissons en suspens cette nuit qui est la notre, qui nous aime.. Cette nuit qui partage avec nous nos souvenirs les plus fous, nos rires, nos larmes, nos abandons sous les étoiles..

On s'embrassera sous la pluie